Dans le sillage de sa coopération avec Sonangol, Eni se porte au chevet d’un secteur pétrolier angolais qui souffre depuis des années d’un important manque d’investissements en particulier dans l’exploration.
Le 6 avril, le président angolais João Lourenço et Claudio Descalzi, PDG de la société italienne Eni, se sont entretenus pour discuter des projets de la société dans le pays et de la plus-value pour l’économie.
Pendant la réunion, le patron d’Eni a annoncé au dirigeant angolais que la société compte investir 7 milliards de dollars dans le secteur sur les quatre prochaines années.
Cette décision d’Eni s’inscrit dans sa stratégie de croissance et les secteurs visés par cet investissement sont entre autres l’exploration, la production, le raffinage et l’énergie solaire.
Le producteur italien s’est d’ailleurs allié à la société publique des hydrocarbures (Sonangol) pour construire 800 MW d’énergies renouvelables dans le pays d’ici 2025. Cette enveloppe représentera surtout une véritable bouffée d’air pour le secteur dont la production recule à cause de l’arrivée à maturité de nombreux champs en activité.
L’Angola s’est efforcé d’améliorer le climat des investissements en modifiant les conditions juridiques et fiscales.
En effet, la baisse des prix et l’intensification de la concurrence en matière d’investissement ont incité de nombreux pays africains à faciliter l’accès des compagnies étrangères à leur secteur pétrolier, tout en réduisant les charges fiscales.
Eni produit actuellement 120 000 barils équivalents pétrole par jour en Angola et concentre ses efforts sur l’offshore conventionnel et profond, avec une zone totale développée et non développée de 21 441 km2.
Source Agence Ecofin
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