En Côte d’Ivoire, la transformation de noix de cajou prend progressivement son envol. Le pays qui a déployé sur ces dernières années, un arsenal de mesures pour rendre attractif ce segment enregistre l’arrivée de plusieurs entreprises.
En Côte d’Ivoire, la commune de Sikensi, au sud du pays, abritera à terme une unité de traitement d’anacarde. Selon les informations relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’usine sera basée plus précisément à Katadji et installée par l’entreprise African Diamond Company.
Elle sera dotée d’une capacité initiale de transformation de 20 000 tonnes de noix de cajou pour la première année d’activité qui sera portée à 30 000 tonnes durant la 2e année d’opérations.
D’après Tibet Magloire, consultant de l’entreprise, cette démarche d’installation mûrie depuis 2018, permettra de fournir 350 emplois au démarrage des activités.
Le responsable indique également que les négociations sont déjà entamées avec les autorités communales pour l’acquisition de terrain et l’apport d’équipements pour le lancement de la construction de l’usine.
Ce projet s’ajoute à d’autres initiatives déployées par le gouvernement ivoirien pour accroître la transformation de la noix de cajou dans le pays, premier producteur mondial d’or gris depuis 2015.
Récemment, l’exécutif a annoncé le lancement d’ici 2022, de la première zone industrielle de transformation de la noix de cajou à Bondonkou sur une superficie de 15 hectares. En 2020, la Côte d’Ivoire a produit 849 000 tonnes de noix de cajou, un record.
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