Au Kenya, la floriculture est la principale contributrice à l’horticulture. Si la filière a porté ces dernières années la croissance de ce secteur vital pour l’économie, elle traverse actuellement une importante zone de turbulence.
Au Kenya, la reprise reste difficile pour le sous-secteur floricole. Selon les données du Directoire de l’horticulture relayées par Businessdailyafrica, les recettes issues de l’exportation de fleurs coupées ont atteint 32 milliards de shillings (297 millions $) sur le premier trimestre 2021 contre 38 milliards de shillings à la même période de l’année précédente.
Cette chute des revenus intervient alors même que l’industrie espérait une relance du marché mondial dans le sillage de l’augmentation de 27 % des volumes acheminés sur ladite période.
Pour les acteurs de la filière, le premier trimestre écoulé aura donc été un rendez-vous manqué avec une demande au ralenti notamment du côté des roses en raison de la pandémie de coronavirus. Avec cette contreperformance, l’industrie floricole a plombé le résultat de l’ensemble de l’horticulture en dépit des gains dans les revenus réalisés du côté des fruits (+ 47 %) et des légumes (+ 25 %).
Sur la période en effet, les recettes d’exportation de l’ensemble du secteur ont chuté à 46 milliards de shillings contre 48,9 milliards de shillings un an plus tôt.
Malgré cette situation peu reluisante, de nombreux observateurs demeurent optimistes pour le segment des fleurs d’ici la fin de l’année dans un contexte où les pays s’ouvrent progressivement en Europe avec l’accélération de la vaccination même si le retour à la normale prendra du temps.
Au Royaume-Uni où 70 % des fleurs coupées commercialisées sont d’origine kenyane, les autorités prévoient notamment une croissance économique de 4 % en 2021 contre une contraction de 10 % en 2020. Pour rappel, l’industrie floricole compte pour 70 % des revenus générés par l’horticulture kenyane.
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