Le conseil d’administration du GCA précède la 26e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, en novembre prochain. Le Gabon y défendra les intérêts de l’Afrique.
Ali Bongo Ondimba, président de la République du Gabon, a pris part, par visioconférence, à la réunion du conseil d’administration du Centre mondial pour l’adaptation (GCA) dont le siège se trouve aux Pays-Bas. La participation gabonaise converge en effet vers les objectifs du GCA.
Selon Le Nouveau Gabon, cet organisme permet « d’établir des partenariats à travers le continent africain pour étendre et accélérer les mesures visant à protéger les communautés africaines des effets du changement climatique ».
La position d’Ali Bongo sur les questions climatiques est constante : d’après lui, l’Afrique, qui n’émet que 3 % du CO2 dans le monde, est lourdement affectée par les conséquences du changement climatique. Il appelle les pays industrialisés à rejoindre au plus vite le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique afin d’atténuer les impacts sur le continent.
Le pays est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement. Suite aux différentes actions mises en place par les autorités dans le but de soutenir cette cause, le pays est aujourd’hui considéré comme le fer de lance de la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique.
Il a été, en avril 2015, le premier à soumettre son Plan d’action climat destiné à réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre.
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