volaille
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Denys Bédarride
12 juillet 2021 Dernière mise à jour le Lundi 12 Juillet 2021 à 11:19

Au cœur des plans d’accélération de sa croissance économique, le Togo veut mettre les bouchées doubles pour le développement du secteur agricole. L’exécutif prévoit dans ce cadre d’investir dans des filières prometteuses comme le maïs ou encore le riz.

Le gouvernement togolais ambitionne de développer les filières volaille, maïs, riz et tomate à l’horizon 2030. Le plan de développement de ces 4 filières, validé la semaine écoulée, devra mobiliser un financement de 1800 milliards FCFA, nous apprend Togo First.

Le Togo prévoit ainsi de porter de 1,23 t à 6 t de maïs par hectare et étendre l’espace cultivable à 35 000 hectares pour un rendement de 211 000 t de maïs grain. La réalisation de cette ambition nécessite une enveloppe de 147 milliards FCFA, selon la FAO qui a piloté le processus d’élaboration du document.

Pour la filière riz, le pays table sur une production de 817 004 t avec un financement prévisionnel de 987 milliards FCFA. Dans la filière tomate, l’Etat togolais mise sur 234 430 t dont la moitié sera transformée, pour un financement de 235 milliards FCFA.

Enfin, dans la filière volaille, le pays ouest-africain prévoit de passer à 30 000 t de viande de poulet avec un budget de 430 milliards FCFA. La mobilisation de ces fonds, selon Djiwa Oyétoundé, chargé de mission de programme FAO au Togo, « exigera un partenariat public-privé exemplaire ». Le chargé de mission soutient par ailleurs que le développement de ces quatre filières « est considéré comme une approche adéquate pour générer de la croissance dans les zones rurales et améliorer les moyens de subsistance des populations ».

En rappel, l’initiative s’inscrit en ligne droite avec l’axe 2 du Plan national de développement (PND 2018-2022) qui vise le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.

Cette ambition est également en cohérence avec le projet d’appui au Mécanisme incitatif de financement agricole (ProMIFA), financé par le FIDA.

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