En Afrique, les émissions liées aux activités agroforestières occupent une part importante dans l’empreinte carbone en raison de la grande dépendance des populations à l’agriculture. Des institutions, dont l’AFD apporte des soutiens financiers aux pays pour alléger cet impact.
Le Sénégal et l’Agence française de développement (AFD) ont signé la semaine dernière, deux conventions de financement d’un montant de 55 millions € en faveur de l’action climatique. La première convention porte sur un prêt de 40 millions € et une subvention de 10 millions €.
Les fonds seront consacrés à la mise en œuvre du programme de développement économique et local, et de transition agroécologique de la vallée du fleuve Sénégal/Delta. Ce programme sera déployé dans 13 communes des régions de Saint-Louis et Louga, au nord-ouest du Sénégal.
Selon le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, « le programme d’agroécologie vise à renforcer la performance économique des systèmes agro-pastoraux, améliorer la résilience face au changement climatique et contribuer à une gestion plus durable des ressources de ce territoire ».
La seconde convention est relative à la mise en œuvre de la deuxième phase du projet d’extension et d’appui à la protection des aires marines en Casamance et au Sine-Saloum au sud du Sénégal. Elle porte sur un montant de 5 millions d’euros. Ces zones offrent au Sénégal un écosystème de zones humides d’importance mondiale.
Elles abritent une grande forêt de mangroves et une diversité d’espèces marines. Cependant, les activités humaines et le changement climatique dégradent la biodiversité de ces milieux. L’approche de l’AFD consistera à créer des activités génératrices de revenus pour les femmes, afin de réduire la pression humaine sur les ressources naturelles.
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