Au Kenya, le café est l’une des principales filières agricoles. Si sur le plan de la production, le pays reste derrière plusieurs de ses voisins d’Afrique de l’Est, il compte se rattraper en jouant dans les prochaines années, un plus grand rôle du côté du commerce sous-régional de la fève.
Au Kenya, les autorités comptent faire de la Bourse du café de Nairobi (NCE), un marché central pour la commercialisation des fèves en Afrique de l’Est. C’est ce qu’a annoncé Peter Munya, ministre de l’Agriculture.
Selon le responsable, le gouvernement travaille actuellement pour introduire dans le projet de loi sur le café devant le Parlement, une proposition autorisant la NCE à mettre aux enchères les grains provenant des pays de la sous-région.
Cette démarche devrait permettre d’augmenter la capacité de transaction de la place boursière grâce à des volumes plus importants provenant notamment de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Rwanda et du Burundi. Pour cette nouvelle configuration, la NCE devrait suivre le modèle du centre de vente de thé Mombasa qui commercialise l’essentiel de la production de feuilles d’Afrique de l’Est.
Les enchères qui s’y tiennent deux fois par semaine attirent les conditionneurs, les négociants étrangers et les vendeurs de toute la région notamment la RDC, le Mozambique et Madagascar. Le pays est actuellement le 4e producteur de café d’Afrique de l’Est derrière l’Ethiopie, l’Ouganda et la Tanzanie avec en moyenne, une récolte annuelle de 700 000 sacs de 60 kg. Pour rappel, la NCE a été mise en place en 1934.
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