Si le pays d’Afrique de l’Est est l’un des fournisseurs dont les expéditions ont affiché les plus fortes croissances ces dernières années, cette tendance continue de se renforcer.
En Ouganda, la filière café a réalisé une belle performance à l’export le mois dernier. Selon les dernières statistiques publiées par l’Autorité de développement du café (UCDA), les expéditions de fèves ont en effet atteint 618 388 sacs pour des recettes de 58,6 millions $.
Il s’agit du plus haut niveau mensuel enregistré par l’industrie aussi bien en termes de volume que de valeur depuis 1991. Dans les détails, le stock de robusta s’est élevé à plus de 565 449 sacs, soit plus de 90 % du total alors que les expéditions d’arabica ont atteint 52 939 sacs.
La principale destination reste l’Europe qui a absorbé 61 % des exportations avec des pays phares comme l’Italie et l’Allemagne. Pour sa part, le continent africain a compté pour 18 % des importations mondiales de café ougandais grâce principalement au Soudan et à l’Algérie. Si tous les acteurs du secteur se félicitent déjà de cette prouesse, l’UCDA souligne que les perspectives sont aussi favorables pour juillet.
L’organisme public anticipe ainsi un nouveau record de 650 000 sacs d’ici la fin de ce mois à la faveur de l’intensification de l’activité de récolte dans certaines régions de production dans le sud-ouest du pays. Pour rappel, l’Ouganda est le premier exportateur de café africain.
Le pays est le 4e fournisseur mondial de robusta et le 6e producteur global de la fève derrière le Brésil, le Vietnam, Colombie, l’Indonésie et l’Ethiopie.
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Elles sont loin, très loin, les années où la Côte d’Ivoire se vantait de ses performances qui oscillaient entre 500 000 et 600 000 tonnes. À noter que la norme fixe le poids du sac de café à 60 KG l’unité.
C’est dire qu’à son apogée de 1er producteur africain et 3ème mondial, l’icône mondiale de la fève de cacao produisait aussi entre 8 000 000 et 10 000 000 de sacs par année agricole.
C’est dire que la Côte d’Ivoire a atteint une performance mensuelle entre 666 000 et 833 000 sacs. Cette performance est encore accessible. Malheureusement l’absence de politique efficiente effrite chaque saison l’espoir de la promotion du café. Le pays est passé ces dernières années de 100 000 tonnes annuelles à la moitié de cette performance annuelle,.
L’espoir est permis.