Assimi Goïta avait choisi Choguel Kokalla Maïga comme Premier ministre, après avoir prêté serment comme nouveau président de la transition malienne, le 7 juin devant la Cour suprême.
Le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a présenté, vendredi 30 juillet à Bamako, aux membres du Conseil national de transition (CNT), le plan d’action de son gouvernement pour la période 2021-2022. Ses ambitions se déclinent en 4 axes : le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire malien, l’organisation des élections générales, des réformes politiques et institutionnelles, la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité.
Notamment sur le volet sécuritaire, le Premier ministre s’est engagé à mettre « tous les moyens matériels et humains nécessaires à la disposition des Forces de défense et de sécurité (FDS) maliennes », afin qu’ils réussissent leurs missions. Il s’agira surtout du renforcement des effectifs des FDS, de moderniser les équipements et les infrastructures, ainsi que d’améliorer le recrutement, sans oublier la formation, l’entraînement et l’aguerrissement.
Choguel Kokalla Maïga a aussi tenu à rassurer la communauté internationale sur le respect de tous les engagements qui incombent aux autorités de transition, principalement la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation (APR). Commentant les promesses du Premier ministre, Mamedy Drame, président de l’association « Nouveau type de Malien », a demandé d’éviter de la lier à la tenue des élections.
Pour lui, cette transition est l’occasion de « poser les bases d’une refondation ». Dans ce sens, il faut rappeler qu’après le renversement du président Ibrahim Boubacar Keita en août 2020, la junte militaire a promis d’organiser des élections générales sous 18 mois.
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