Au Sénégal, le coton fait partie des principales cultures de rente. Si la filière a connu d’importantes baisses de performances ces dernières années, les autorités déploient actuellement des efforts pour la relancer.
Au Sénégal, l’unité de l’Institut de recherches agricoles (ISRA) basée à Tambacounda travaille actuellement sur le développement de nouvelles variétés de coton afin de renforcer la productivité et la qualité de la fibre cultivée dans le pays.
Se confiant à l’Agence de presse sénégalaise (APS), Djibril Badiane, directeur de l’antenne située dans l’Est du pays indique que cette démarche devrait permettre d’introduire sur le marché des semences plus résistantes aux parasites et dont la commercialisation sera plus aisée.
« Le coton est resté léthargique pendant très longtemps. Le coton étant une culture assez parasitée, il a besoin de résister aux activités des bioagresseurs pour une bonne productivité. Le croisement de nouvelles variétés issues de la recherche va booster sa culture dans la partie orientale du Sénégal », précise Djibril Badiane.
L’annonce par l’ISRA de l’introduction prochaine d’une nouvelle variété de coton dans les exploitations intervient dans un contexte où le dernier cultivar vulgarisé auprès des exploitants a déjà 20 ans. Dans le pays, la culture de l’or blanc s’effectue sur environ 18 000 hectares et est l’apanage de plus de 50 000 agriculteurs.
Le coton représente le second produit de rente du pays derrière l’arachide.
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