Au Sénégal, l’horticulture joue un rôle important dans le secteur agricole. Avec sa large gamme de produits à forte valeur ajoutée, ce segment permet non seulement de fournir des revenus aux producteurs, mais aussi d’améliorer la sécurité alimentaire de nombreux ménages.
Au Sénégal, l’exécutif compte porter la production de fruits et légumes à 2 millions de tonnes d’ici 2023. D’après Macoumba Diouf, directeur national de l’horticulture, cet objectif entre dans le cadre du Plan d’action prioritaire accéléré (PAP2A) du Plan Sénégal émergent (PSE).
« Pour y arriver, nous voulons produire 350 000 tonnes supplémentaires de légumes et de fruits par an. L’horticulture est le recours principal pour l’insertion durable des jeunes ruraux dans l’agriculture », a expliqué le responsable. Si les chiffres annoncés sont ambitieux, de nombreux observateurs estiment que le pays a les moyens de réussir d’ici l’échéance fixée en raison des bonds enregistrés ces dernières années.
Il faut souligner en effet que la filière horticole sénégalaise a déjà vu sa récolte progresser de plus de 300 000 tonnes dans l’intervalle de 3 ans entre 2013/2014 et 2016/2017 en passant de 1 million à 1,32 million de tonnes selon les données de la Direction de l’horticulture.
Par ailleurs, durant la campagne 2019/2020, la production de fruits et légumes a atteint 1,62 million de tonnes, son plus haut niveau depuis 6 ans. Cette dynamique positive pourrait encore se poursuivre dans les prochaines années avec la croissance de la consommation intérieure qui porte le secteur (absorbe 90 % de la récolte) et l’émergence du segment des exportations.
Au Sénégal, les légumes comptent pour plus de 80 % du stock horticole grâce à la pomme de terre et l’oignon. Les principaux fruits cultivés sont la mangue, la banane et les agrumes.
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