Depuis les réformes initiées en 2017 par le défunt président John Magufuli et qui se sont achevées par le nouveau partenariat avec Barrick, l’exécutif finalise plusieurs autres contrats pour atteindre son objectif.
La Tanzanie a signé le 13 décembre trois nouvelles conventions minières. C’est au cours d’une cérémonie présidée à Dar Es-Salaam par la présidente Samia Suluhu Hassan que le gouvernement a officialisé son partenariat avec trois juniors australiennes à savoir Black Rock Mining, OreCorp et Strandline Resources.
Les trois sociétés cèderont à l’Etat une participation gratuite de 16 % dans des coentreprises qu’elles vont mettre en place pour développer leurs divers projets dans le pays.
La première citée, Black Rock Mining est active dans le pays sur le projet de graphite Mahenge et y dispose, depuis 2019, de deux permis d’exploitation contiguës valables 10 ans renouvelables. Ces deux permis sont désormais unifiés en une licence minière spéciale octroyée à la coentreprise baptisée Faru Graphite Corporation, selon un communiqué publié le 14 décembre par la société.
De son côté, OreCorp présente au projet aurifère Nyanzaga, a indiqué le 14 décembre que la licence minière spéciale est délivrée à sa nouvelle filiale Sotta Mining Corporation. Elle a une durée de validité initiale de 15 ans. Quant à la dernière citée, c’est à travers une coentreprise dénommée Nyati Minerals Sands qu’elle va désormais poursuivre ses activités en Tanzanie.
Strandline Resources possède dans le pays quatre projets de sables minéraux, dont deux, encore au stade de l’exploration (Bagamoyo et Sudi). Pour le reste, la société a réalisé en octobre 2020 une étude exploratoire pour le projet Taijiri alors que Fungoni, l’actif le plus avancé, dispose déjà d’une étude de faisabilité et de la majeure partie du financement nécessaire à la construction d’une mine.
Rappelons que la réussite des projets suscités aidera le gouvernement tanzanien à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés pour son secteur minier. Il s’agit notamment de porter la part du secteur dans le PIB à 10 % d’ici 2025 et d’augmenter les recettes publiques liées aux mines de plus d’un tiers d’ici 2023, par rapport au niveau de 2020.
Réagissez à cet article