Au Sénégal, le riz est la principale céréale consommée par la population. Si des efforts ont été faits ces dernières années pour accroître l’offre, elle reste encore insuffisante pour faire face à une forte demande tirée par les zones urbaines et qui alimente les importations.
Au Sénégal, les autorités ont donné le 16 décembre dernier, le coup d’envoi du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz (PDCVR). D’un coût total de 45 millions $ (26 milliards Fcfa), l’initiative est cofinancée par l’Etat et la Banque islamique de développement (BID) et s’achèvera en 2025.
Elle vise à réduire les importations à travers le renforcement de la production, mais aussi un appui à plusieurs maillons de la chaîne de valeur comme la transformation et la commercialisation à travers la facilitation de l’accès au marché.
Le PDCVR qui travaillera également à l’amélioration de l’implication du secteur privé dans la filière riz concernera les principaux foyers de production de la céréale dans le pays. Il s’agit de Sedhiou, Thiès, Fatick, Kaolack, Kolda et la Vallée du fleuve Sénégal.
Parmi les interventions prévues par le projet, figurent notamment la production de semences, la fourniture de matériels agricoles (moissonneuses batteuses, motoculteurs), l’aménagement des vallées dans les régions ciblées, la construction de magasins de stockage et d’aires de séchage.
Concernant les retombées sociales du projet, les promoteurs ambitionnent de créer 20 000 emplois d’ici la fin de sa mise en œuvre et augmenter de 30 % les revenus des populations bénéficiaires.
Au Sénégal, les importations de riz ont tourné autour de 1 million de tonnes ces 4 dernières années selon les données de l’USDA avec 98 % de ce volume sous forme de riz brisé. Les principaux fournisseurs du pays sont l’Inde, le Brésil, la Birmanie et la Thaïlande.
Le Sénégal fait partie du top 5 des importateurs africains de riz comprenant également le Nigeria, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud et le Ghana.
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