La covid-19 a mis en exergue les failles des systèmes de santé sur le continent africain. Face aux difficultés d’accès aux vaccins, plusieurs pays du continent ont entrepris des initiatives visant à réduire leur dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
L’Afrique du Sud a inauguré, le 19 janvier, une unité de fabrication de vaccins à Cape Town. L’annonce a été faite par la Présidence de la République, le même jour, via un communiqué de presse.
L’objectif de cette initiative est d’accélérer l’autosuffisance de l’Afrique en ce qui concerne les produits pharmaceutiques, biologiques et les vaccins. Cette unité de production de vaccins, dénommée Nant SA, mettra l’accent sur la production massive de médicaments et de vaccins destinés à toute l’Afrique.
« Ce campus de fabrication de vaccins à la pointe de la technologie que nous lançons officiellement aujourd’hui fait partie d’une initiative beaucoup plus large visant à propulser l’Afrique dans une nouvelle ère des sciences de la santé », a laissé entendre le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa.
C’était également l’occasion de présenter officiellement la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH). Elle vise à unir les sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques, les agences gouvernementales, les organisations à but non lucratif et les universités du continent, en vue d’exploiter les compétences et les ressources et identifier les opportunités de collaboration entre plusieurs pays.
« Notre objectif est de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur de la production en améliorant les capacités existantes et en intégrant de nouvelles capacités », a précisé M. Ramaphosa.
Cette nouvelle usine pharmaceutique vient s’ajouter à plusieurs structures telles que Biovac, Aspen et Afrigen déjà basées en Afrique du Sud.
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