En Afrique, bon nombre de pays comptent sur le commerce international pour la satisfaction de leurs besoins en céréales notamment. Avec la guerre russo-ukrainienne, des produits stratégiques comme le blé ont vu leur commercialisation perturbée.
Sur le continent africain, le Bénin est le pays qui compte le plus sur la Russie pour son approvisionnement en blé sur le marché mondial. C’est ce qu’indique la CNUCED dans un rapportd’évaluation sur l’impact du conflit en Ukraine sur le commerce et le développement publié à la mi-mars.
En 2020, le pays des tsars lui a fourni la totalité de ses achats de blé et de méteil (29 000 tonnes) pour une valeur de 7,6 millions $ selon les données compilées par la plateforme TradeMap.
Plus globalement, l’organisme onusien indique que l’ex-Dahomey partage la première place avec la Somalie dans le classement des 25 nations africaines qui dépendent le plus de la Russie et de l’Ukraine pour leurs achats de la céréale.
Cette liste comprend entre autres, l’Egypte, le Soudan, la RDC, le Sénégal, la Tanzanie, le Rwanda, Madagascar, le Congo, le Burkina Faso et la Gambie.
Ce rapport de la CNUCED vient mettre à nouveau en lumière la vulnérabilité des pays africains concernant leur sécurité alimentaire dans un contexte où la guerre entre la Russie et l’Ukraine bouleverse le commerce plusieurs denrées de base essentielles pour le continent.
D’une manière générale, l’Afrique a importé entre 2018 et 2020 pour 3,7 milliards $ et 1,4 milliard $ de blé respectivement de la Russie et de l’Ukraine, soit 44 % de ses besoins.
Pour rappel, le blé est la principale céréale achetée par le continent africain en valeur devant le riz, l’orge et le sorgho selon la FAO.
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