Dans le monde, le marché de l’avocat a connu une croissance rapide et ininterrompue depuis plus de dix ans. Avec la forte demande mondiale et le niveau élevé des prix à l’exportation, de nombreux pays sont à l’affût des opportunités commerciales.
En Tanzanie, les autorités comptent faire passer les recettes tirées de l’exportation d’avocat de 33 millions $ actuellement à 45 millions $ à l’horizon 2023. L’annonce a été faite par l’Association horticole tanzanienne (TAHA), le 18 mars dernier à travers le quotidien thecitizen.
D’après l’organisation, cet objectif sera atteint en augmentant les volumes expédiés à près de 15 000 tonnes contre 11 230 tonnes l’année dernière, un stock déjà en hausse de 12,6 % d’une année sur l’autre.
Dans le cadre de cette ambition, Jacqueline Mkindi, directrice générale de la TAHA indique que le pays a pu négocier l’accès à de nouveaux marchés en Europe ainsi que dans le Golfe persique, qui permettront de faire progresser les envois. Il s’agit notamment de la France, du Royaume-Uni et des Emirats arabes unis qui affichent une forte demande pour le fruit.
Cette annonce de la TAHA s’inscrit dans un contexte où la filière avocat bénéficie depuis quelques années de toutes les attentions en raison de son potentiel qui pourrait permettre à l’horticulture tanzanienne de compter sur la scène horticole africaine.
Le pays qui produit environ 40 000 tonnes d’avocats profite depuis novembre dernier, d’un accès au marché sud-africain après la conclusion d’un accord avec les autorités de la nation arc-en-ciel sur les normes sanitaires et phytosanitaires (SPS).
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