Au Kenya, le secteur de l’alimentation animale fait face depuis quelques mois à une hausse du prix des matières premières, dont au premier rang le maïs. Avec cette situation qui reste problématique pour le secteur de l’élevage, les autorités prennent des mesures.
Au Kenya, le gouvernement vient de donner son feu vert à l’achat sur le marché mondial, de maïs jaune affichant une teneur en organismes génétiquement modifiés (OGM) de 0,9 %. L’annonce a été faite par Harry Kimtai, Secrétaire principal à l’Elevage.
Cette autorisation qui vient adoucir la stricte prohibition appliquée aux importations de denrées agricoles OGM depuis 2012, entend favoriser la réduction des prix des aliments pour animaux sur le marché local.
Avec la sécheresse qui a entraîné une pénurie de maïs qui entre à hauteur de 60 à 80 % dans la composition des mélanges, les tarifs d’écoulement des rations pour animaux ont grimpé entre 30 % et 70 % en 2021 selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA).
Avec cette approbation qui sera publiée au journal officiel durant cette semaine, l’Association des fabricants d’aliments pour animaux (Akefema) pourra désormais pleinement profiter du quota de 226 000 tonnes de maïs jaune qu’elle est autorisée à importer en franchise de droits, jusqu’à la fin octobre 2022.
Celle-ci indiquait jusqu’ici n’avoir importé aucun sac de maïs jaune depuis décembre dernier en raison de l’interdiction de l’achat de produits contenant des traces d’OGM qui l’empêchait de trouver des fournisseurs internationaux.
Au Kenya, l’industrie de l’alimentation animale devrait consommer 350 000 tonnes de maïs en 2021/2022, soit 20 % de moins qu’un an plus tôt avec la hausse des prix de la denrée.
Réagissez à cet article