En 2021, la société pétrolière américaine ExxonMobil avait fait suspendre ses opérations sur le champ de Doba en raison de protestations des travailleurs, soulevant des craintes face aux conséquences sur l’économie tchadienne.
Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé, le jeudi 31 mars, que le produit intérieur brut (PIB) de l’économie du Tchad a chuté de 0,3 % en 2021. Une diminution principalement liée à la réduction de 3 % de la production pétrolière du pays, selon les données de l’Extractive Industries Transparency Initiative (EITI).
« Les évolutions macroéconomiques en 2021 ont été moins favorables que prévu. La production de pétrole s’est contractée, en raison des difficultés de production rencontrées », a déclaré Edouard Martin, chef de la mission du FMI, dans un communiqué. Le responsable indique cependant que les projections économiques du pays pour cette année restent globalement positives même si certains défis non négligeables restent à relever.
Selon lui, l’activité économique devrait afficher une tendance baissière de 2,3 % en 2022. Il faut par ailleurs que le pays mette en place des mesures qui vont lui permettre de maîtriser l’inflation qui est prévue pour atteindre une moyenne de 4 % cette année.
Mais, le pays pourra miser sur la flambée actuelle des cours du brut pour générer des recettes pétrolières supplémentaires. Une opportunité qui va lui permettre de constituer des réserves de liquidités et de limiter ainsi sa dépendance au financement extérieur.
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