Dans le cadre de ses réformes, le Sénégal prévoit des investissements dans les secteurs éducatif, agricole et énergétique notamment. Pour obtenir les financements nécessaires, le gouvernement négocie des partenariats avec ses bailleurs de fonds.
La Banque mondiale va investir environ 495 millions $ au Sénégal. Mardi 12 avril, l’institution de Bretton Woods a signé quatre accords avec Dakar pour financer des projets de développement dans le pays.
D’après les autorités sénégalaises, ce nouveau partenariat aura pour objectif de créer les conditions favorables pour améliorer le secteur éducatif du pays, mais également l’environnement économique. Ainsi, les accords signés sont relatifs au projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), au projet d’amélioration de l’accès à l’électricité au Sénégal (PADAES), et au programme d’amélioration de la connectivité dans les zones de production agricole du nord et du centre du Sénégal (PCZA).
Un quatrième accord sera destiné à la mise en œuvre du projet de développement économique de la Casamance (PDEC), dont l’objectif est de développer des systèmes de gouvernance locale inclusifs qui fourniront des services et des infrastructures locales résilientes au climat, dans des communautés ciblées.
« Ces quatre projets permettront à un enfant d’étudier dans des conditions décentes, notamment sous une lumière électrique, pour réaliser des activités économiques, et dont les parents pourront mieux accéder aux marchés porteurs grâce à la connectivité routière », a souligné à cet effet, Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale région Afrique pour le Sénégal.
Notons qu’avec 200 millions $, c’est le PCZA qui bénéficiera du financement le plus important, selon les données disponibles sur le site de la Banque mondiale. Il est suivi du PADAES avec 150 millions $, du PAPSE avec 100 millions $, et enfin du PDEC avec 45 millions $.
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