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#Agriculture #Alimentaire #Industrie #CoteDIvoire
Agence Ecofin
22 juillet 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 22 Juillet 2022 à 07:00

En Côte d’Ivoire, la filière anacarde a connu une importante progression depuis une décennie. Si au niveau de l’offre en matière première, elle reste la première mondiale, du côté de la transformation, elle enregistre aussi des progrès avec la coopération entre les secteurs privé et public.

En Côte d’Ivoire, le Premier ministre, Patrick Achi a procédé le 8 juillet dernier, à l’inauguration d’une unité de transformation de noix de cajou à Toumodi dans la région du Bélier. Dénommée « Dorado Ivory », l’usine a nécessité un investissement de 15 milliards de francs CFA (23 millions $), s’étend sur 12 ha et dispose d’une capacité de traitement de 60 000 tonnes d’anacardes par an.

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Selon Patrick Achi, ce nouveau site industriel du groupe singapourien de négoce Royal Nuts Pte Ltd s’inscrit dans le cadre de l’objectif d’amélioration du taux de transformation locale de la matière première à 50 % d’ici 2025 contre moins de 20 % actuellement. Ceci afin d’accroître la valeur ajoutée dans une filière qui occupe près de 400 000 producteurs et génère les plus importantes devises d’exportation du secteur agricole après le cacao et le caoutchouc naturel.

Le pays qui occupe actuellement le rang de 3ème poids lourd de l’industrie mondiale de la transformation derrière le Vietnam et l’Inde vise une capacité installée de traitement de 413 000 tonnes de noix d’ici 2022 contre 330 000 tonnes un an plus tôt.   

Pour rappel, en Côte d’Ivoire, la production de noix de cajou est attendue à 1,04 million de tonnes cette année.

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