Le nouveau programme de financement permettra à la Tanzanie d’atténuer l’impact de la guerre en Ukraine et de soutenir les réformes structurelles de nature à débloquer le potentiel économique de ce pays d’Afrique de l’Est.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, dans un communiqué publié le 18 juillet, avoir approuvé une facilité élargie de crédit (FEC) de 1,046 milliard de dollars en faveur de la Tanzanie pour l’aider à faire face aux répercussions de la guerre en Ukraine et à poursuivre la mise en œuvre de réformes structurelles.
L’institution a précisé que ce programme de financement qui s’étalera sur 40 mois servira à atténuer les retombées de la guerre en Ukraine, qui « retardent la reprise progressive de l’économie tanzanienne » déjà durement touchée par la covid-19, et « freinent les réformes capables de débloquer le potentiel économique du pays ».
Le programme de financement qui prévoit le décaissement immédiat d’une première tranche de 151,7 millions de dollars contribuera aussi à préserver la stabilité macroéconomique et à soutenir les réformes structurelles, en vue d’une croissance durable et inclusive, en s’appuyant sur les priorités du gouvernement.
« Les réformes seront axées sur le renforcement de l’espace budgétaire pour les dépenses sociales indispensables et les investissements publics à haut rendement ainsi que sur le renforcement de l’approfondissement et de la stabilité du système financier », a souligné le FMI.
La facilité élargie de crédit devrait également contribuer à « stimuler les investissements du secteur privé » et à « catalyser le soutien financier des partenaires du développement ».
Le ministre Tanzanien des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchemba, avait annoncé en juin dernier que Dodoma prévoit d’emprunter 5780 milliards de shillings (2,49 milliards de dollars) sur le marché domestique, 3030 milliards de shillings de sources non concessionnelles et 4650 milliards de shillings de prêts concessionnels durant l’exercice fiscal en cours.
La Tanzanie avait déjà reçu, fin 2021, un prêt de 567 millions de dollars pour répondre aux besoins les plus urgents, alors que la crise sanitaire avait impacté négativement le développement économique, notamment dans le secteur du tourisme.
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