CAPE TOWN
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Agence Ecofin
29 août 2022 Dernière mise à jour le Lundi 29 Août 2022 à 07:00

Au cours de la dernière décennie, la faiblesse de la croissance économique, les pressions budgétaires et le soutien financier apporté par l’Etat aux entreprises publiques ont limité les investissements dans les infrastructures.

Le gouvernement sud-africain prévoit d’investir 812 milliards de rands (48 milliards de dollars) dans des projets d’infrastructures au cours des trois prochaines années, a annoncé le ministre des Finances, Enoch Godongwana, le 18 août.

« Il s’agit d’un pas en avant crucial pour se rapprocher des objectifs du Plan national de développement 2030, et c’est un signal important pour les investisseurs, l’industrie et la société que le gouvernement s’engage à accélérer la livraison des infrastructures », a -t-il déclaré lors d’une conférence nationale sur les infrastructures, tenue à Johannesburg.

Le ministre a également indiqué que le montant des investissements programmés dans les infrastructures durant les trois prochaines années est en hausse de 30% par rapport aux investissements réalisés au cours des trois dernières années.

« Pour faire croître l’économie et réduire le chômage et la pauvreté, les investissements en capital des secteurs public et privé, qui représentaient 13,7 % du PIB en 2020, doivent augmenter de manière significative », a-t-il dit.

Enoch Godongwana a précisé d’autre part que certains facteurs ont limité la capacité du gouvernement à investir dans de nouvelles infrastructures durant la dernière décennie, citant notamment la faiblesse de la croissance économique, les pressions budgétaires et le soutien financier apporté par l’Etat aux entreprises publiques.

Il a cependant reconnu que les investissements dans les grands projets d’infrastructures demeurent confrontés à des défis importants, dont le manque de maintenance des infrastructures existantes qui nécessitent des opérations de rénovation et empêchent ainsi le lancement de nouveaux projets, la corruption caractérisant le processus d’attribution des marchés publics et la baisse des partenariats public-privé (PPP), dont la valeur est passée de 10,7 milliards de rands en 2012 à 5,6 milliards de rands en 2020, en raison notamment d’un processus d’approbation onéreux et compliqué.

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