Afin d’améliorer la mobilité à Maputo, les autorités mozambicaines ont annoncé en 2014, un projet de système de transport rapide par bus qui s’est heurté à un problème de financement. Grâce au soutien de la Banque mondiale, il pourra redémarrer.
La Banque mondiale, via l’Association internationale de développement (IDA), a approuvé un décaissement de 250 millions de dollars, afin de renforcer l’accessibilité de Maputo, la capitale mozambicaine. L’information a été rendue publique par la Banque le 23 août sur son site Internet.
Ce financement servira à « construire le premier système de transport rapide par bus (BRT) et les installations associées dans la zone métropolitaine de Maputo ».
Le projet prévoit également la réhabilitation des rues, l’amélioration de l’accès aux quartiers à faible revenu par la modernisation des routes et la construction des infrastructures de transport non motorisé. Il couvrira les villes de Maputo, Matola et Marracuene. Le programme qui s’étendra au district de Boane vise aussi à lever les obstacles à la mobilité des femmes et des groupes vulnérables.
« Cette opération contribuera en définitive à élargir les opportunités économiques et l’inclusion sociale. Le manque d’accès aux emplois et aux services est une contrainte majeure à la productivité économique urbaine, car il entrave la compétitivité de la ville et constitue un élément essentiel de l’exclusion sociale qui sous-tend la pauvreté urbaine », a expliqué Idah Z. Pswarayi-Riddihough, directrice nationale de la Banque mondiale pour le Mozambique.
Selon la Banque mondiale, la croissance rapide de l’urbanisation et de la motorisation de la zone métropolitaine de Maputo (MMA), du fait du développement économique, a accru le besoin de mobilité des personnes et des biens. L’institution de Bretton Woods prévoit d’ailleurs que la population de la MMA devrait avoisiner les 4 millions d’habitants, d’ici 2035.
Ce programme entend combler les « lacunes actuelles du système de transport, et la grande distance entre les personnes et les opportunités économiques ». A terme, il s’agit de renforcer « le potentiel des économies liées à la concentration de la population, des entreprises et des marchés ».
Notons que ce projet s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la Banque mondiale et le Mozambique. Il a pour objectif l’accélération de la transformation structurelle et le renforcement des institutions pour une meilleure prestation de services et un développement plus durable.
Réagissez à cet article