A l’instar du Gabon voisin, l’État Camerounais se préoccupe des défis environnementaux, dans un contexte plus global ou le continent africain a une importante partition à jouer pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le 4 octobre, le ministre camerounais de l’Économie, Alamine Ousmane May, et l’ambassadeur de l’Union européenne au Cameroun, Philippe Van Damme, ont signé une convention de financement d’un montant de 29 milliards FCFA. Cette enveloppe, apprend-on sur Investir au Cameroun, est destinée à financer 2 projets baptisés « Cameroun : villes vertes, inclusives et durables » et « Cameroun : septentrion vert et résilient ».
Selon le ministre, le premier projet qui sera lancé à Yaoundé, Douala et Maroua, vise à « améliorer les capacités de planification urbaine intégrée et durable, dans la perspective de l’optimisation de la fiscalité locale, de la maitrise d’ouvrage communale, d’amélioration de la mobilité urbaine ou encore de gestion appropriée des déchets dans les collectivités territoriales décentralisées ciblées ».
Le second va quant à lui permettre de « relier les sites protégés par les zones de restauration forestière aux pratiques agricoles et pastorales adaptées et durables, qui tiennent également compte des risques de conflits dans les communautés ».
« Ces deux initiatives ont pour objectifs communs un appui à la transition vers un avenir plus vert et durable au bénéfice des populations du Cameroun, à travers un accompagnement, d’une part, de la croissance urbaine maitrisée de 3 villes […], et d’autre part, des 3 régions du septentrion qui font face à des vulnérabilités » a ajouté Philippe Van Damme.
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