Présent depuis près de 35 années en Angola, le groupe Altrad est aujourd'hui le leader du marché. Un statut glané au prix d’une forte concurrence mais aussi d’un savant mélange entre main d'œuvre locale et diversification. Activités, évolution, perspectives : entretien avec Kapussi Canungue, Directeur Général d’Altrad Services en Angola.
Préparation de surfaces, peinture, échafaudages, isolation d’un côté. Inspection et démantèlement des accès par corde de l’autre. Mais aussi travaux mécaniques. Au total, ce sont pas moins de cinq branches différentes dans lesquelles Altrad Services et ses 1200 employés sont engagés en Angola. Toutes ces branches sont basées sur la terre ferme, avec un siège social implanté dans la capitale Luanda, et qui abrite une grande installation logistique prête à soutenir tous les services dispensés en offshore – comprenez en mer.
« Nous travaillons avec tous les opérateurs sur place, pétroliers et gaziers, explique le Directeur général d’Altrad Services en Angola, tels que Total, Chevron, Exxon, BP, mais également avec l’entité locale : Sonangol. » Pas étonnant, donc, que Altrad Services Angola se retrouve aujourd’hui leader du marché. Mais ce qui l’est peut-être davantage, c’est la part d’employés nationaux. « Nous avons un ratio de 95% de main d’œuvre locale, des gens que nous avons formés depuis le début. Et nous essayons maintenant d’angolaniser (sic) le management. »
Concurrence et performance
Déjà riche de ses cinq branches et de sa dizaine d’activités différentes, la filiale angolaise cherche néanmoins à se diversifier davantage. « Nous avons décidé d’explorer les services mécaniques. L’objectif est de se concentrer sur certains travaux de réparation de réservoirs dans les terminaux et les raffineries. » La raison ? La très forte concurrence présente sur place. « Cela nous a donné du fil à retordre. »
La réussite d’Altrad Angola s’est aussi faite en collaboration avec ce que Kapussi Canungue désigne comme « sociétés soeurs ». Des entreprises qui leur ont permis de réaliser différents travaux qu’ils pouvaient effectuer seuls auparavant.
« Pendant notre contrat de mécanique onshore passé avec Shell, nous avions des liens avec notre société sœur, Cape. Ils nous ont fourni des personnes compétentes qui sont venues nous aider. C’était une très grande réussite. » Une réussite que le Directeur Général souhaite mettre à profit avec la nouvelle société sœur, Sparrows.
L’objectif à terme ? « Améliorer notre performance opérationnelle et continuer à être le leader dans le pays. »
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