Selon les statistiques du régulateur des télécoms tanzanien, la pénétration de l’Internet était de 50 % en décembre 2021. Le gouvernement devra ajouter 30 % supplémentaires dans les trois prochaines années pour atteindre son objectif.
En Tanzanie, le gouvernement ambitionne de connecter 80 % de la population à Internet et de faire passer l’utilisation de l’Internet à large bande de 45 à 80 % d’ici 2025. Kundo Mathew, vice-ministre de l’Information, de la Communication et des Technologies de l’information, a rappelé cela en marge du Digital Council Conext Digital Infrastructure Summit, qui s’est tenu en septembre au Cap, en Afrique du Sud.
Pour s’assurer de la réalisation de cette ambition, le gouvernement fournit des subventions aux opérateurs mobiles pour leur permettre de moderniser leurs infrastructures télécoms et d’étendre la couverture de leurs réseaux dans les zones non couvertes par les signaux télécoms, a déclaré M. Mathew. « En outre, nous avons pris plusieurs initiatives, notamment en reconnaissant et en renforçant les capacités et les compétences des professionnels des TIC, en fournissant des prévisions et des tendances en matière de TIC par le biais de la recherche, en collaboration avec les parties prenantes des TIC, et en encourageant les investissements stratégiques dans les TIC », a-t-il ajouté.
Cet objectif du gouvernement tanzanien rentre dans le cadre des efforts pour accélérer la transformation numérique du pays. Cette transformation passe par l’accès du plus grand nombre à une connectivité de qualité, capable de supporter les nouveaux usages, notamment l’administration en ligne. Par ailleurs, le pays bénéficie depuis juin dernier du soutien de la Chine pour le développement du secteur des TIC et de l’économie numérique.
En mars, la Tanzanie comptait 29,9 millions d’abonnés à l’Internet pour une consommation totale de 170 000 téraoctets de données, selon les statistiques du régulateur pour le compte du troisième trimestre de l’année financière 2021/2022. Au trimestre précédent, 29,8 millions d’individus avaient consommé 136 000 téraoctets de données.
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