Alors que la dette publique de l’Ouganda a atteint 21 milliards de dollars au 31 décembre 2021, les experts pensent que ce nouveau prêt risque d’accroître les stocks de dettes du pays.
L’Ouganda prévoit de contracter un prêt syndiqué de 452 millions $ auprès d’un pool d’institutions financières internationales pour financer des projets d’infrastructures, a rapporté l’agence Reuters le 1er novembre, citant des documents officiels du ministère ougandais des Finances.
Les institutions financières qui devraient participer à la mobilisation de ces fonds sont la britannique Standard Chartered Bank, le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement économique (ADFAED) et la Société islamique pour l’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (SIACE), a-t-on ajouté de même source.
Ce nouvel emprunt suscite des inquiétudes auprès des experts quant à la soutenabilité de la dette de l’Ouganda. Le ministère des Finances a cependant précisé que le recours à ce prêt syndiqué représente actuellement la meilleure option pour lever les fonds nécessaires au développement des infrastructures.
« L’offre de Standard Chartered Bank et ses partenaires est meilleure à celles émanant d’autres institutions financières concurrentes, alors qu’un tel emprunt sur le marché intérieur imposera un coût élevé au budget et entraînera une réduction du crédit au secteur privé », a-t-il expliqué.
La dette publique de l’Ouganda a atteint 21 milliards $ au 31 décembre 2021, contre 18 milliards $ une année auparavant, selon les données du ministère des Finances.
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