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Agence Ecofin
1 décembre 2022 Dernière mise à jour le Jeudi 1 Décembre 2022 à 08:00

En Tanzanie, l’anacarde est la principale culture de rente devant le coton et le café. Si le pays exporte encore une grande partie de sa production sous forme brute comme pour la plupart des fournisseurs africains, l’accent est de plus en plus mis sur la transformation.

En Tanzanie, la filière anacarde a transformé 70 000 tonnes de noix de cajou en 2022. C’est ce que rapporte l’agence de presse chinoise Xinhua qui cite le vice-président Philip Mpango. Ce volume représente plus que le double du volume traité un an plus tôt (34 000 tonnes) et environ 20 % de la production record enregistrée cette année (400 000 tonnes).

S’il est vrai que ce stock reste encore en deçà de la capacité de transformation installée s’élevant à 98 000 tonnes, il faut souligner néanmoins que cette progression a de quoi conforter l’industrie tanzanienne. Celle-ci est en effet engagée dans une course contre la montre pour atteindre d’ici 2025 65 % de traitement de la noix de cajou au niveau local afin d’accroître la valeur ajoutée générée localement.

Selon M. Mpango, le pays a pu également exporter 55 000 tonnes d’huile de coque de noix de cajou (CNSL) sur le marché international. Ce sous-produit de la transformation est notamment utilisé comme matière première dans l’industrie chimique. 

Pour rappel, la Tanzanie est le deuxième producteur de noix de cajou en Afrique derrière la Côte d’Ivoire et le 4ème à l’échelle mondiale. 

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