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Agence Ecofin
2 décembre 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 2 Décembre 2022 à 08:00

Au Ghana, l’amélioration de l’accès des producteurs au financement est l’une des principales conditions pour le développement de l’agriculture. Alors que l’appui des banques au secteur reste encore faible, l’exécutif mise sur d’autres partenaires.

Au Ghana, l’Union européenne (UE) vient d’allouer une ligne de crédit d’un montant de 2,6 millions $ pour améliorer l’accès des petits exploitants agricoles au financement dans le cadre du programme agricole de l’UE au Ghana (EU-GAP).

Selon les informations relayées par le quotidien local News Ghana, cette facilité sera déployée au cours des six prochaines années par Sinapi Aba Savings & Loans (SASL), une institution financière non bancaire qui propose des prêts et des produits d’épargne aux particuliers et aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME).

S’exprimant le 21 novembre au cours de la cérémonie de lancement du projet, Bob Zaato, directeur de la succursale de SASL basée dans la ville de Wa, indique que cet appui financier leur permettra d’augmenter la valeur des prêts accordés aux agriculteurs et d’élargir les produits financiers à plus de 25 000 personnes opérant dans le secteur agricole à terme.

« Davantage d’agriculteurs bénéficieront désormais de petits prêts pour financer des achats d’intrants ou d’équipements agricoles avec une assistance technique », souligne pour sa part, Paulina Rozycka, responsable du développement durable au sein de la délégation de l’UE au Ghana. 

Globalement l’initiative intervient dans un contexte de flambée généralisée des cours des intrants agricoles sur le marché international qui contribue à tirer vers le haut, les prix des denrées alimentaires. Il faut rappeler qu’au Ghana comme dans la majorité des pays d’Afrique le secteur agricole est sous financé. Alors que l’agriculture fournit 20 % du PIB de l’ex Gold Coast, elle ne reçoit actuellement que 5 % du total des prêts bancaires selon les données de l’exécutif.

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