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Agence Ecofin
7 janvier 2023 Dernière mise à jour le Samedi 7 Janvier 2023 à 08:00

Au Niger, la consommation de riz ne cesse de croître depuis le début des années 2000. Si dans le pays, la faiblesse de l’offre locale entretient une hausse des importations de la céréale, les autorités entendent bien changer la donne.

Au Niger la récolte de paddy au cours de la campagne rizicole 2022 tourne autour de 149 626 tonnes. C’est ce qu’a révélé Amina Abass, directrice de la promotion des chaînes de valeur agricoles au ministère de l’Agriculture, le 20 décembre.

Ce volume affiche une augmentation de 17 % par rapport au stock de 127 861 tonnes récolté un an plus tôt, en dépit des épisodes d’inondations observés dans certaines zones de production, dont Gaya et Magaria.

Selon la responsable, les rendements moyens obtenus sont de 6 tonnes à l’hectare au niveau des sites d’aménagements hydroagricoles (AHA) qui fournissent plus de 80 % de l’offre de la céréale et de 2,5 tonnes par hectare sur les sites non aménagés.

En dépit de cette amélioration d’une année sur l’autre, le niveau de production reste encore insuffisant pour couvrir les besoins de consommation annuels du pays qui s’élèvent à plus de 510 000 tonnes de riz blanchi d’après les données de l’USDA. Au Niger, la riziculture est principalement pratiquée dans la vallée du fleuve Niger au niveau des départements de Tillabéry et de Dosso.

Il faut rappeler qu’en septembre dernier l’exécutif avait lancé une feuille de route dénommée « Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) ». D’un coût total de 635 millions $, ce programme de 10 ans devrait permettre selon les autorités de multiplier par dix le niveau actuel de l’offre locale de riz paddy à l’horizon 2032. 

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