En vue d’assurer au pays une économie résiliente et émergente, le gouvernement mauritanien s’est lancé, depuis quelques années, dans un vaste programme dénommé « Taahoudaty ». Un des piliers de ce programme est le renforcement du réseau routier qui, selon les autorités, aura des répercussions positives.
Le gouvernement mauritanien va construire une nouvelle route à plus de 11 millions $. L’information a été rendue publique par l’Agence mauritanienne d’information samedi 14 janvier.
Cette nouvelle voie, longue de 26 km, reliera la localité de Nebaghiya à la route de l’Espoir ou « Transmauritanienne », le plus important axe routier du pays. Le financement sera assuré par l’Etat mauritanien et les travaux sont prévus pour durer 12 mois. Selon les autorités, cet axe routier vise à désenclaver plusieurs localités, notamment Saadi, El Meymoune, Dar El Barka, El Hajoune, Tayba et El Aidi, ainsi que Oum Toueichitiya et El Mebrouk.
« Cet important projet, qui est le premier axe de la route qui reliera la route de l’Espoir et la route de Rosso-Boghé, en passant par la moughataa de R’Kiz, s’inscrit dans le cadre des engagements du président de la République dans le domaine de l’urbanisme et des infrastructures, mais aussi dans le cadre des festivités marquant l’anniversaire de l’indépendance nationale », a expliqué le directeur des travaux et des infrastructures au ministère de l’Equipement et des Transports, Wane Ousmane.
Le lancement des travaux de la route Nebaghiya-Transmauritanienne intervient en même temps que celui de plusieurs autres projets importants dans plusieurs villes du pays. Ces projets concernent aussi la réhabilitation et la reconstruction de réseaux routiers nationaux, dont la réalisation de 47 km de routes urbaines dans la ville de Nouakchott.
Notons que ces chantiers s’inscrivent dans le cadre d’un programme présidentiel dénommé « Taahoudati ». L’objectif de ce programme, in fine, est la réalisation de 1 460 kilomètres de routes bitumées, dont 50 kilomètres de réseaux routiers urbains dans 7 villes du pays.
Réagissez à cet article