Au Kenya, les racines et tubercules comptent parmi les cultures les plus consommées. Avec la croissance de l’offre de produits comme la pomme de terre et la patate douce, les autorités encouragent de plus en plus les investissements dans le segment de la transformation.
Au Kenya, la Haut-Commissaire britannique Jane Marriot a donné le mardi 31 janvier le coup d’envoi pour le démarrage des travaux de construction d’une unité de transformation de pomme de terre et de patate douce dans la ville d’Iten dans le comté d’Elgeyo Marakwet.
D’un coût total de 2,3 milliards de shillings (18,4 millions $), ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Programme britannique de développement économique urbain durable (SUED), est mis en œuvre en collaboration avec la municipalité d’Iten et l’entreprise Select Fresh Produce Kenya Limited.
La nouvelle unité sera dotée d’une capacité annuelle de traitement de 60 000 tonnes de tubercules sous forme de produits surgelés. Selon les autorités, la production de l’usine sera principalement dédiée à l’export en l’occurrence vers l’Europe.
Pour son approvisionnement en matières premières, l’usine a prévu de signer des contrats avec des coopératives agricoles regroupant des producteurs de pomme de terre et de patate douce dans le comté.
Globalement l’initiative devrait permettre de fournir un débouché et d’améliorer les revenus de plus de 10 000 petits exploitants agricoles. En ce qui concerne les retombées socio-économiques, Mme Marriott estime que l’usine devrait créer 5 000 emplois directs au cours de sa première année d’activité avant de doubler ce nombre à 10 000 en 5 ans.
Au Kenya, l’offre locale de pomme de terre tourne autour de 2 millions de tonnes par an. Dans le pays, la chaîne de valeur du tubercule emploie environ 3,5 millions de personnes selon les données des autorités.
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