15 février 2023
Dernière mise à jour le Mercredi 15 Février 2023 à 08:00
En Côte d’Ivoire, le café a été surclassé depuis plusieurs années par des cultures émergentes comme l’hévéa, l’anacarde et le coton en termes de contribution aux recettes agricoles. Face à une demande internationale de fèves qui ne faiblit pas, les autorités tentent de relancer l’industrie locale.
En Côte d’Ivoire, la filière café a le vent en poupe. Sur les 9 premiers mois de l’année 2022, la récolte de fèves a atteint environ 92 260 tonnes, soit presque le double du volume affiché un an plus tôt (47 391 tonnes).
Cette performance de l’appareil productif s’explique principalement par les bonnes conditions météorologiques et agronomiques enregistrées sur la période. Sur un autre plan, les prix ont été plus attractifs pour les planteurs avec 700 Fcfa par kilogramme de fèves, soit 150 Fcfa de plus que la saison 2020/2021.
Avec cette situation, les autorités indiquent que le revenu brut engrangé par les exploitants entre janvier et septembre s’est établi à 64,82 milliards Fcfa, soit 148,67 % de plus par rapport à l’année dernière.
Plus largement, il faut noter que le dynamisme de la filière café tranche avec la morosité affichée par la production cacaoyère qui a été en baisse de près de 5 % sur la période considérée à 1,13 million de tonnes.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire est le 4ème producteur africain de café derrière l’Éthiopie, l’Ouganda et la Tanzanie.
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