L’entrée en production des gisements pétroliers situés dans la région du lac Albert devrait booster la croissance économique et contribuer à réduire la dette publique du pays.
La croissance de l’économie ougandaise devrait atteindre plus de 7% par an à partir de 2025, grâce à l’entrée en production des gisements pétroliers situés dans l’ouest du pays, a annoncé le ministère des Finances dans un communiqué jeudi 23 mars.
« À moyen terme, la croissance économique sera principalement tirée par les activités du secteur des hydrocarbures […] Nous prévoyons que la croissance du PIB réel passera à plus de 7% par an après le début de la production commerciale de pétrole en 2025 », a souligné le secrétaire au Trésor, Ramathan Ggoobi, cité dans le communiqué.
M. Ggoobi a également indiqué que la dette publique de l’Ouganda devrait alors enregistrer une tendance baissière dans un contexte d’accélération de la croissance économique. « Nous nous attendons à ce que le ratio dette publique/PIB commence à baisser dès 2025 grâce à la croissance économique robuste qu’engendrera la production de pétrole », a-t-il déclaré.
L’Ouganda avait lancé, en janvier dernier, un programme de forage de puits de production dans le champ pétrolier de Kingfisher, situé dans la région du lac Albert (Ouest).
Ce champ pétrolier est opéré par la compagnie chinoise CNOOC et devrait entrer en production en 2025.
Frontière naturelle entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo, le lac Albert recèle une quantité de pétrole brut estimée à 6,5 milliards de barils, dont environ 1,4 milliard de barils sont actuellement considérés comme récupérables.
Les réserves pétrolières de l’Ouganda pourraient durer entre 25 et 30 ans, avec un pic de production estimé à 230 000 barils par jour.
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