La Tanzanie est le premier producteur de riz d’Afrique de l’Est. Dans le pays, les opérateurs publics participent autant que les acteurs privés au dynamisme de la filière.
En Tanzanie, l’Office des céréales et autres produits (CPB) prévoit d’acquérir et de traiter 20 000 tonnes de riz auprès des agriculteurs au cours de la prochaine campagne rizicole 2023/2024. C’est ce qu’a révélé Ally Mango, responsable marketing au sein de l’organisme public le 26 mars dernier.
Le volume annoncé est quatre fois plus élevé que le stock de 5500 tonnes acheté la saison précédente. Selon le responsable cet objectif s’il se réalise devrait permettre au CPB de tirer près de 26 milliards de shillings (11,1 millions $) de recettes de ses ventes de la céréale.
En effet, l’organisme public qui dispose d’une capacité combinée de traitement de 96 tonnes de paddy par jour grâce à ses usines de transformation, commercialise ses produits sur le marché local et vers les pays voisins comme le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda et le Soudan du Sud.
Par ailleurs, ces prévisions optimistes se fondent notamment sur des perspectives de croissance de l’offre locale de la céréale. Selon les données du Département américain de l’agriculture, la récolte de paddy est attendue en hausse de 9 % pour s’établir à 3,6 millions de tonnes dans le pays en 2023/2024.
La culture du riz est réalisée sur une superficie d’environ 1,1 million d’hectares principalement dans les régions de Morogoro et Mbeya.
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