Par des projets structurants, l’Angola poursuit le plan de diversification de son économie dépendante du pétrole, avec comme ambition de devenir la plaque tournante des échanges depuis/vers la RDC, la Zambie et autres pays enclavés de la région.
L’Angola a attribué par décret présidentiel un contrat ferroviaire pour 1,168 milliard USD à un consortium constitué de Odebrecht Angola et la société portugaise Bento Pedroso Construções, a rapporté l’agence de presse Lusa.
L’investissement porte sur la construction d’un tronçon de chemin de fer de 260 km reliant Luena à Saurimo sur le corridor de Benguela, un réseau qui traverse d’Ouest en Est la région centrale de l’Angola et le sud de la République démocratique du Congo.
Selon le gouvernement ce projet ferroviaire vise à augmenter les volumes de marchandises et de passagers transportés entre la côte et l’intérieur de l’Angola. En dehors de l’exportation des minerais angolais et congolais via le port de Lobito, ce corridor devrait aussi stimuler la production et le transport des céréales et de sous-produits céréaliers dans les provinces bénéficiaires du projet.
En juillet 2022, l’Angola a confié la concession du corridor de Lobito qui inclut le réseau de Benguela à un consortium composé de Trafigura Group Pte, Vecturis, Mota-Engil, Engineering and Construction Africa.
Le développement de ces infrastructures fait partie du plan de diversification de l’économie angolaise qui intègre une transformation structurante du système de transport du pays, avec de gros projets ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et de plateformes logistiques diverses.
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