Kenya : La filière avocats veut faire passer ses recettes d’exportation à 226 millions $ au cours des 5 prochaines années 

Au Kenya, la filière avocats veut faire passer ses recettes d’exportation à 30 milliards de shillings (226 millions $) au cours des 5 prochaines années. C’est ce qu’a confié au quotidien local Nation le 2 avril dernier, Ernest Muthomi, directeur général de l’Avocado Society of Kenya (ASK), la principale organisation qui fédère les acteurs de la filière.

Ce montant représenterait le double de l’enveloppe de 15 milliards de shillings (114 millions $) engrangée en 2022. Dans le cadre de cette ambition, la filière kenyane compte principalement sur un élargissement de ses débouchés.

En effet, après l’obtention de l’accès au marché chinois en juin 2022, le pays d’Afrique de l’Est prévoit d’accroitre ses envois d’avocats exporter vers l’empire du milieu, mais aussi de faire son entrée dans d’autres pays du continent asiatique notamment la Malaisie et l’Inde.

Selon les informations relayées par plusieurs quotidiens locaux, des pourparlers sont en cours et le Service d’inspection phytosanitaire kenyan (KEPHIS) est proche de finaliser des accords de commercialisation avec ces futurs partenaires. Benjamin Tito, numéro un du Directoire de l’horticulture (HCD) a en outre révélé le 29 mars dernier que les premières cargaisons d’avocats kenyans seront expédiées vers l’Inde à compter de juin prochain.

Par ailleurs, la filière compte également tirer profit de la demande croissante sur les principaux marchés mondiaux de consommation que représentent l’Union européenne (UE) et les USA. Rappelons que l’UE est déjà le principal débouché pour les avocats kenyans, comptant pour environ 55 % des expéditions en valeur et suivi par les Émirats arabes unis et la Russie.

Au Kenya, la production d’avocats s’effectue principalement dans les comtés de Murang’a, Kiambu, Nyeri, Kirinyaga, Embu, Meru et Kisii.