Face à la récurrence des phénomènes climatiques extrêmes qui menace sa durabilité, la filière cherche à renforcer son adaptation.
En Gambie, l’exécutif vient de lancer un programme de 25 millions $ intitulé « PROREFISH Gambia » visant à renforcer la résilience climatique au sein du secteur de la pêche. L’information a été rapportée le 12 avril par le quotidien local The Voice.
Cofinancée par le Fonds vert pour le climat (GCF), l’initiative sera mise en œuvre sur une période de 6 ans entre 2023 et 2029 en partenariat avec la FAO, le ministère de l’Agriculture et le ministère de la Pêche et des Ressources en Eau.
Selon Mustapha Ceesay, représentant adjoint de la FAO dans le pays, ce programme se décline en trois volets. Le premier sera consacré à l’amélioration des infrastructures et équipements de la pêche artisanale dont la grande vulnérabilité face aux phénomènes climatiques extrêmes tels que les inondations, entraîne d’importantes pertes.
Le deuxième volet concerne le renforcement de l’appui technique et financier pour le développement de l’aquaculture tandis que le troisième volet sera dédié à la restauration des mangroves dégradées qui jouent un rôle clé en tant que zones de reproduction et de production d’alevins.
Les interventions porteront entre autres sur la mise en œuvre et l’amélioration de mécanismes d’adaptation climatique qui ont déjà fait leurs preuves dans le secteur dans certains pays de la sous-région ouest-africaine et la promotion de nouvelles technologies aquacoles sur les segments de la production et de la nutrition des poissons.
En ce qui concerne les retombées socio-économiques, le programme devrait permettre selon les autorités d’améliorer les revenus de près de 168 000 personnes. En Gambie, la pêche emploie environ 300 000 personnes, selon les données de l’exécutif. Dans le pays, la pêche artisanale fournit environ 90 % de l’offre locale de poissons.
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