Au Niger, les céréales constituent la base de l’alimentation. Alors que le pays est confronté à l’insuffisance et la variabilité des précipitations qui limitent sa production agricole, l’exécutif mise sur un développement de l’irrigation agricole pour changer la donne.
Au Niger, les filières céréalières ont enregistré une bonne performance au cours de la campagne agricole de 2022. Selon un communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu le 11 mai, la récolte des graminées a totalisé plus de 5,9 millions de tonnes.
Le volume annoncé affiche une hausse de 69 % par rapport au stock de 3,5 millions de tonnes produit au cours de la campagne précédente et marque une hausse de 12,3 % par rapport à la moyenne quinquennale. Dans les détails le mil (3,6 millions de tonnes) et le sorgho (2,1 millions de tonnes) ont compté tous deux pour environ 96 % de la récolte céréalière.
Cette embellie s’explique principalement par une croissance de 33 % de la superficie totale des cultures emblavées. D’après le communiqué les appuis en équipements, matériels et intrants agricoles consentis par l’exécutif dans le développement de cultures irriguées ont en effet permis de faire passer les surfaces de culture à 316 500 hectares contre seulement 238 132 hectares précédemment.
« Ces résultats confortent l’option du Gouvernement de généraliser et d’intensifier la production irriguée qui contribue non seulement à la sécurité alimentaire des populations, mais aussi à l’opérationnalisation des pôles agro-industriels en vue d’augmenter la valeur ajoutée des produits », peut-on également lire dans le communiqué.
Plus largement, la production agricole toutes cultures confondues (céréales et cultures de rentes) a augmenté de 20,6 % par rapport à la campagne précédente pour s’établir à plus de 8,1 millions de tonnes.
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