Le Kenya est un importateur net d’huile de cuisson. Alors que les besoins de consommation de la denrée ne cessent de croître, le pays souhaite rehausser le niveau de sa production avec le soutien de partenaires étrangers.
Au Kenya, l’exécutif s’attend à recevoir une délégation d’Indonésie au cours de la semaine prochaine en vue de conclure un accord de coopération pour le développement de l’industrie des huiles comestibles. C’est ce qu’a révélé Moses Kuria, secrétaire d’État chargé du Commerce et de l’Industrie le 6 juillet.
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, le pays d’Asie, premier producteur et exportateur mondial d’huile de cuisson végétale, envisage d’initier de vastes projets dans les secteurs du palmier à huile, du tournesol et du soja au Kenya.
« Les discussions avec les autorités indonésiennes seront axées sur le soutien aux agriculteurs à travers la mise en œuvre d’un programme de culture et de plantations à grande échelle dans les comtés de Lamu, Kwale, Tana River, Taita Taveta, Homa Bay, Migori, Kisumu et Busia », précise M. Kuria. Globalement, l’initiative devrait accompagner les efforts du pays pour accroître la production d’huile de cuisson en vue de réduire à terme la facture des importations.
Rappelons que le Kenya est le second importateur africain d’huile de palme derrière l’Égypte. Dans le pays d’Afrique de l’Est, les achats de la denrée sur le marché international ont augmenté de 27 % pour s’établir à 1 million de tonnes en 2022/2023, d’après les données de l’USDA.
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