Le pays cherche à industrialiser ce secteur d'activités pour en doper les performances, afin de mieux satisfaire la demande locale en produits de la pêche tout en bénéficiant des retombées pour l'économie gabonaise et l'emploi.
Il y a 423 aquaculteurs et pisciculteurs actifs au Gabon, selon le dernier recensement effectué par le ministère de la Pêche et de l’Économie maritime. Un nombre qui devrait augmenter avec les divers programmes mis en place par l’Etat pour promouvoir ce secteur et accroître la production et la transformation locales de produits halieutiques.
Le Gabon a en effet lancé en janvier 2023 un programme de formation de 2 000 jeunes en transformation de produits de la pêche. Il y a aussi le programme gouvernemental “Cap sur l’autonomisation des jeunes” financé par l’Union européenne, et qui offre entre autres des formations en aquaculture et pisciculture aux Gabonais.
L’objectif est d’industrialiser le secteur qui ne contribue qu’à environ 1,5 % au PIB national selon des chiffres officiels. « L’aquaculture et la pisciculture constituent l’une des principales réponses à la forte demande de produits halieutiques sur le marché gabonais. Plusieurs programmes d’appui, en partenariat avec des organismes nationaux et internationaux, existent afin de renforcer la participation du secteur dans la consolidation de la sécurité alimentaire du Gabon », indique le ministère.
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