Sur le modèle d’un aerotropolis, le projet du nouvel aéroport de Luanda est annoncé comme un catalyseur qui accélérera l’urbanisation des périphéries de la ville et aidera l’Angola à devenir une plaque tournante régionale l’aviation civile.
Le gouvernement angolais lancera en septembre prochain un appel d’offres international en vue de sélectionner un exploitant pour le nouvel aéroport international de Luanda (NAIL), d’après le ministre des Transports, Ricardo D’Abreu. « Nous préparons les pièces nécessaires au lancement d’une compétition internationale. Nous devrions lancer cet appel d’offres international en septembre 2023 », a-t-il déclaré.
Le chantier est dans sa phase de finalisation selon les autorités, notamment pour les travaux de génie civil alors que les procédures sont en cours pour la certification par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) afin de permettre l’opérationnalisation de l’aéroport telle qu’annoncée pour d’ici décembre 2023.
En raison de nombreuses modifications architecturales liées à des défauts techniques, ce projet en cours depuis 2007, a connu plusieurs années d’interruption des travaux. L’infrastructure en construction à 40 km au sud-est du centre-ville de Luanda, est prévue pour relayer le principal aéroport existant afin de suivre la progression du trafic et aider à desservir particulièrement les pays d’Afrique centrale et australe.
D’après un nouveau plan dévoilé en mars dernier par le ministère des Transports, la nouvelle plateforme devrait être reliée à un réseau ferroviaire pour atténuer les difficultés d’interconnexion avec le centre -ville de la capitale. Une fois opérationnelle, la plateforme pourrait traiter jusqu’à 15 millions de passagers et près de 50 000 tonnes de marchandises par an.
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