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#Education #Financement #Afrique #Niger
Agence Ecofin
24 juillet 2023 Dernière mise à jour le Lundi 24 Juillet 2023 à 12:34

L’amélioration de l’accès à l’éducation au Niger reste un défi considérable pour les autorités du pays. Afin de soutenir les efforts du gouvernement, la Banque mondiale apporte son soutien financier dans le cadre de son projet « LIRE ».

Le Niger a signé une convention de financement de 137 milliards FCFA (235,5 millions $) avec la Banque mondiale en faveur du système éducatif, a-t-on appris de sources locales, le mardi 18 juillet.

Approuvé en juin dernier, ce financement additionnel entre dans le cadre du projet « LIRE », piloté par l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale. Ce projet vise à améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et de l’environnement d’apprentissage, tout en renforçant la planification et la gestion de l’éducation au Niger pour une durée de six ans.

En partenariat avec le programme « zéro classe paillote », lancé par le gouvernement nigérien en novembre 2022, ce financement servira à remplacer les salles de classe en paillote par des salles de classe en dur dans les écoles primaires et secondaires ; à construire des internats pour les filles au niveau secondaire ainsi qu’à étendre les activités financées dans le cadre du projet LIRE.

Le système éducatif de ce pays ouest-africain est en pleine évolution dans un contexte marqué par une forte pression démographique, des ressources limitées et d’importants facteurs de vulnérabilité.

« Malgré les progrès récents, l’amélioration de l’accès et des résultats d’apprentissage reste un défi considérable, en raison de l’état actuel des infrastructures scolaires dans le pays, ainsi que de la série de facteurs allant des contraintes financières aux normes culturelles qui empêchent les filles d’accéder à l’éducation de base et de l’achever », a déclaré Rabiou Abdou, ministre nigérien du Plan.

Selon la Banque mondiale, les problèmes de sécurité amplifient les disparités en matière d’accès à l’éducation avec des fermetures d’écoles dans les zones affectées par une insécurité persistante.

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