Depuis 2011, le Congo est desservi par un seul câble sous-marin de fibre optique international, le WACS. Des pannes qui surviennent fréquemment sur cette infrastructure provoquent une perturbation des services Internet.
Le câble sous-marin à fibre optique 2Africa du consortium éponyme mené par la société américaine Meta a atterri sur les côtes congolaises, le 17 août. C’est ce qu’a annoncé l’opérateur de télécommunications Airtel Congo, qui a construit la nouvelle station modulaire d’atterrissement abritant l’infrastructure à Pointe-Noire.
2Africa devient le 2ème câble sous-marin international auquel la République du Congo se connecte, renforçant ainsi son infrastructure nationale à haut débit. Il vient s’ajouter au câble WACS (West Africa Cable System) auquel le pays s’est connecté en 2011 et dont il dépend essentiellement pour les services Internet à haut débit. Des pannes qui surviennent fréquemment sur cette infrastructure provoquent une perturbation des services Internet.
« Un seul câble, ne suffit pas, le WACS continuera à fonctionner, on va le décharger et le réseau de Congo télécom sera toujours sollicité. Cependant, nous avons besoin de tous les réseaux, la redondance sera obligatoire pour les opérateurs du secteur. Nous allons refuser qu’un opérateur ne soit abonné qu’à un seul réseau afin d’assouvir les besoins en termes de capacité et nous affranchir de toute forme de coupure », a expliqué Louis-Marc Sakala, DG de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).
Une fois mis en service, le câble 2Africa devrait non seulement permettre de réduire les coûts des services Internet au Congo, mais également d’étendre la portée de ces services à des millions de personnes supplémentaires. Selon les dernières statistiques du régulateur, le pays compte 3,05 millions d’internautes, soit un taux de pénétration de 54 %.
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