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Agence Ecofin
21 septembre 2023 Dernière mise à jour le Jeudi 21 Septembre 2023 à 08:00

Depuis le 7 août dernier, la France n’octroie plus de visas aux ressortissants du Burkina Faso, du Mali et du Niger, suite aux troubles politiques survenus dans ces pays. Une décision jugée « injuste » par des associations d’étudiants.

La France a annoncé la suspension de la délivrance de visas aux étudiants du Burkina Faso, du Mali et du Niger. La France a annoncé la suspension de la délivrance de visas aux étudiants du Burkina Faso, du Mali et du Niger. D’après le journal français Le Monde, les étudiants qui avaient déjà reçu leur visa pour rejoindre l’hexagone ont été informés par mail de l’annulation de la procédure depuis le 30 août dernier, à la suite des récents évènements sécuritaires et politiques survenus dans leurs pays d’origine. 

Le 15 septembre, le ministère français des Affaires étrangères a expliqué que cette mesure a pour cause la fermeture des services consulaires dans ces trois pays. « Les services Campus France et visas ne peuvent plus fonctionner normalement », a dit le quai d’Orsay qui a tenu à préciser que les bourses accordées aux étudiants de ces trois pays déjà présents sur le territoire français restent actives.

Si jusqu’ici le trio africain n’a pas communiqué sur la situation, cette dernière a suscité de l’indignation dans les milieux universitaires.

« Pour moi, il y a une double peine. La première, c’est que ces étudiants se sont battus pour avoir des inscriptions dans des universités françaises. La deuxième, c’est que le fait qu’ils aient passé tout ce temps dans le doute, ce qui a empêché certains de chercher des alternatives […] Nous pensons qu’ils n’ont pas à payer les frais de ce qu’il se passe », a déclaré le président du Conseil des Nigériens de France, qui représente également les étudiants nigériens en France, Adam Oumarou, sur les antennes de RFI.

L’Association des élèves et étudiants du Mali juge cette décision « extrémiste ». « C’est choquant, venant de la France », estime Mamadou Maiga, secrétaire administratif de l’association. Par ailleurs, ce dernier trouve dans cette situation un défi pour les autorités locales qui doivent réduire la dépendance aux formations étrangères.                            

Outre les étudiants, les chercheurs et les acteurs du secteur culturel sont également frappés. Selon le président français, Emmanuel Macron « c’est donc un devoir de sécurité de réduire notre présence, et même de stopper nos coopérations ». Rappelons que depuis le 7 août déjà, la France ne délivre plus aucun nouveau visa aux ressortissants maliens, nigériens et burkinabè.

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