En Afrique de l’Ouest, le Libéria est le troisième producteur de caoutchouc naturel après la Côte d’Ivoire et le Nigeria. Dans le pays, l’exécutif encourage les investissements dans le segment de la transformation pour accroître la valeur ajoutée dans la filière.
Au Libéria, le président George Weah a procédé le 31 août à l’inauguration d’une usine de traitement de caoutchouc naturel dénommé « Jeety Rubber Factory ». D’un coût total de 35 millions $, la nouvelle unité est construite par l’homme d’affaires indien Upjit Singh Sachdeva.
Basée sur un site de 13 hectares à Weala dans le comté de Margibi, l’usine est dotée d’une capacité de traitement comprise entre 200 et 250 tonnes de caoutchouc brut par jour. Elle produira des caoutchoucs techniquement spécifiés TSR10 et TSR20 tous deux employés entre autres dans la fabrication de pneus, de sacs ou encore de tapis.
Pour son approvisionnement en matières premières, l’usine dépendra exclusivement de la production locale. Dans la première phase de son projet, l’unité devrait permettre de générer entre 40 et 50 millions $ de recettes d’exportation.
« Dans la deuxième phase, nous voulons lancer la production d’autres types de caoutchouc et, dans un an, nous espérons pouvoir commencer à produire des bandes de caoutchouc, des gants. Dans les trois à six prochaines années, conformément à notre contrat avec le gouvernement, nous produirons des pneus », explique Upjit Singh Sachdeva.
En ce qui concerne les retombées socio-économiques, le responsable table sur la création de plus de 700 nouveaux emplois à terme. Au Libéria les recettes d’exportation de caoutchouc et produits dérivés ont totalisé plus de 112 millions $ en 2022, d’après les données compilées sur la plateforme Trade Map.
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