Depuis le début du conflit au Soudan, plus de 4 millions de personnes ont fui leurs foyers, plus de 1 million cherchant refuge dans les pays voisins selon l’USAID. Un soutien supplémentaire de l’organisation permettra de leur donner accès aux ressources essentielles.
L’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield a annoncé une aide humanitaire d’urgence de près de 163 millions USD en faveur des personnes touchées par la crise actuelle au Soudan, lors de sa visite au Tchad. C’est ce qu’indique un communiqué de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), publié le 6 septembre.
Cette aide sera financée à hauteur de 60 millions USD par l’USAID et près de 103 millions USD par le Département d’État américain. Elle a pour but de soutenir les partenaires humanitaires qui fournissent une aide alimentaire d’urgence, des soins de santé et des abris, à des millions de personnes au Soudan et dans les pays voisins.
Ce soutien supplémentaire porte l’aide humanitaire totale des USA à près de 710 millions USD depuis le début de la crise, indique la note d’information. Les combats continus entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide depuis le 15 avril ont tué des milliers de personnes, blessé des milliers d’autres et contraint plus de 4 millions de civils à fuir leurs foyers, dont plus d’un million cherchant refuge dans les pays voisins, précise l’USAID.
Au Tchad, pays frontalier, la crise humanitaire a atteint des niveaux « alarmants » selon l’OMS. Le pays accueillait déjà près de 600 000 réfugiés, dont 70% sont originaires du Soudan. L’afflux récent de plus de 268 000 personnes a raréfié les ressources essentielles comme la nourriture, l’eau et les abris.
Depuis le début de la crise soudanaise, plusieurs initiatives de retour à la paix ont été menées par les dirigeants africains, notamment le Sommet des Etats voisins du Soudan au mois de juillet dernier. Ce sommet qui a réuni l’Egypte, le Tchad, la Centrafrique, l’Erythrée, l’Ethiopie, la Libye et le Soudan du Sud dans la ville du Caire avait pour but de mettre en place des mécanismes pour régler la crise d’une façon pacifique.
Dans le même sillage, le Togo, de par son expérience en matière de médiation, s’est proposé comme facilitateur en initiant des consultations entre toutes les parties impliquées dans la guerre.
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