La Tanzanie et le Mozambique hébergent, dans leurs eaux territoriales, plusieurs gisements gaziers situés à cheval sur leurs frontières maritimes. Un développement conjoint apparait comme la meilleure option pour les deux pays notamment en termes de coûts opérationnels.
La Tanzanie et le Mozambique devraient conclure un accord concernant le développement de plusieurs gisements gaziers en mer, communs aux deux pays. Le 8 novembre, Charles Sangweni, le responsable de l’organisme tanzanien de régulation de l’amont pétrolier (PURA) a indiqué qu’une équipe a été constituée pour accélérer le processus à cet effet.
« Afin de mettre cela en œuvre, nous sommes en contact avec nos collègues du ministère des Affaires étrangères et de notre ministère [de l’Énergie, Ndlr], de sorte que nous pouvons maintenant conclure un protocole d’accord qui apportera une coopération sur de nombreux points, y compris la conclusion d’un accord de développement conjoint », a déclaré le patron.
Le responsable a précisé les termes de l’accord envisagé avec le Mozambique. Ceux-ci devraient essentiellement concerner, d’une part, les modalités de l’exploration des blocs 4/1B et 4/1C situés côté tanzanien, et des blocs 5/A et 5/B du côté du Mozambique.
D’autre part, le deal projeté devrait également aborder la question du transfert de technologie dans le cadre d’un développement collaboratif de ces gisements gaziers communs, en renforçant, par ailleurs, les rapports bilatéraux entre le Mozambique et la Tanzanie.
Cette dernière souhaite bénéficier de l’expertise du Mozambique où quelque 172 trillions de pieds cubes de gaz naturel ont déjà été mis en évidence ou sont en cours d’exploitation pour une partie, afin de couvrir non seulement la demande intérieure en combustible, mais aussi celle provenant de voisins comme le Kenya, l’Ouganda, la Zambie et le Malawi, notamment.
Réagissez à cet article