ouagadougou
#Emploi #Entreprises #Formation #PME #BurkinaFaso
Agence Ecofin
29 mars 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 29 Mars 2024 à 09:45

En préparation depuis 2021, le projet ECOTEC veut redonner au tissu économique burkinabè son rayonnement d’avant la crise sécuritaire. Il veut pour cela garantir aux PME qui comprennent une part essentielle du secteur privé de recruter des diplômés bien formés, en fonction de la demande.

17 650 élèves et apprenants burkinabè suivront une formation professionnelle pour répondre au besoin de compétences des Petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina Faso. Cette initiative de formation qui s’étend sur une période de six ans, est une composante du projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC), lancé le vendredi 15 mars.

Le projet ECOTEC cherche à fournir aux PME une main-d’œuvre compétente et productive. 

« A terme, ce sont 17 650 apprenants qui devront bénéficier du programme de formation axé sur les besoins exprimés par les acteurs du monde du travail. Ce qui permettra de mettre à la disposition des entreprises une main-d’œuvre qualifiée », a expliqué Hamoud Abdel Wedouk Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina. Cette dernière est le partenaire financier du projet.

Les bénéficiaires du projet seront formés suivant l’approche dual qui allie théorie et pratique. A cet effet, 750 formateurs des centres de formation professionnelle formels et non formels bénéficieront d’un renforcement de compétences sur la manière de mettre en œuvre cette approche pédagogique.

Pour le gouvernement burkinabè, le projet ECOTEC cherche à solidifier le secteur privé en apportant un soutien et un accompagnement à 1 300 promoteurs de PME. Ce qui va permettre d’ici 2029, date de la fin du programme d’avoir une économie résiliente, après la crise sécuritaire qui a fragilisé le tissu économique du pays.

Pour la mise en œuvre du projet ECOTEC, le gouvernement a mobilisé une somme de plus de 105 milliards FCFA (174 millions USD) dont près de 90 milliards auprès de la Banque mondiale et le reste sur fonds propres. En plus de la formation, ce financement sera utilisé pour améliorer le climat des affaires et faciliter l’accès des PME aux financements verts et à la technologie. 

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *