Ces sept dernières années, le gouvernement du Ghana revendique avoir investi plus 466 millions USD dans le secteur de la formation technique et professionnelle. Pour lui, cet investissement n'a d'autre but que d'avoir des travailleurs qualifiés capables de satisfaire le besoin de main-d’œuvre local.
Le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia a lancé le mercredi 13 mars le Programme national d’apprentissage (GAP) du Ghana. Ce programme, qui vise à promouvoir le développement des compétences et la création d’emplois dans le pays, ambitionne de former 50 000 maîtres-artisans et apprentis dans diverses compétences techniques, professionnelles et éducatives.
« Le programme facilitera le passage des méthodes conventionnelles à une approche fondée sur les compétences, en veillant à ce que les apprentis soient dotés non seulement de connaissances théoriques, mais aussi de compétences pratiques et pertinentes pour l’industrie », a déclaré le vice-président. Pour ce dernier, cette démarche aura pour but d’améliorer l’employabilité des personnes formées en même qu’elle garantira la compétitivité de la main-d’œuvre locale.
Le programme mis en œuvre par le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère de l’Education et de la Commission pour l’enseignement technique et professionnel, nécessite un financement de 800 millions de cedis (62 millions USD) provenant d’un prêt de 40 millions USD de la Banque mondiale et de 20 millions d’euros (22 millions USD) de la Banque allemande de développement.
Ce nouvel investissement traduit les efforts du gouvernement à satisfaire au besoin de compétences des entreprises, cela à travers le développement de la formation technique et professionnelle. Ces sept dernières années, le gouvernement du Ghana revendique avoir investi plus de 6 milliards de cedis (466 millions USD) dans ce secteur de l’éducation, dont l’un des plus gros projets fut celui d’instaurer la gratuité dans les établissements d’EFTP (enseignement et formation techniques et professionnels).
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